L'association pour le Cinéma de Genre Autrement
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Tout est bénévole si ce n’est pas déjà fait, versez votre obole annuelle à l'association Sin'Art : 5 €
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Alexandra Daddario, Toujours Sous Les Yeux
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Pour son anniversaire, Toutes les Couleurs du Bis a dédié son numéro 10 à Alexandra Daddario.
Maintenant, nous vous proposons d... la suite
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Der Nachtmahr, Un Film D’horreur Psychologique Rude Et Tourmenté
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En parallèle à la collection Filmriss nous permettant de vous faire découvrir le cinéma indépendant allemand, nous vous proposons ... la suite
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Pressbook One Body Too Many
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S’avèrent peu nombreux les sites et autres médias qui ont relayé la sortie de One Body Too Many ; le film est sans doute trop exig... la suite
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Biographie Du Réalisateur De Zombi Killer, Joe Blood Benson
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« Non seulement y’a plus de place pour les vivants,
mais en plus on ramène les morts à la vie !!! »
Nous continuons de fêter l... la suite
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Le Logo De La Collection Filmriß
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Dead Past, Verloren, Roulette… Trois films dans une collection qui ne dispose pas encore de logo…
« Disposait » plutôt car, dep... la suite
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Livrets En Vidéos
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Nous avons pris un petit peu de retard sur l’authoring de Verloren et de Roulette… En effet, tout ne se passe pas toujours comme p... la suite
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Bulletins Sin’art Numéros 10 à 13 En Ligne
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Pour fêter les 20 ans de Sin’Art, durant toute l'année 2018, nous mettons en ligne les bulletins que l’association a édités et dis... la suite
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Les articles et news présents sur Sin'Art db sont issus de :
Sueurs Froides
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Les Highlights de l'équipe bénévole de Sin'Art Novembre 2018
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Angélique Boloré
Suivi des commandes après leur expédition |
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Avec Que Dios nos perdone, sorti en 2017 en France, Rodrigo Sorogoyen propose un thriller travaillé, intéressant et très différent.
2011, Madrid sous la canicule, la visite du pape et journées mondiales de la jeunesse, deux flics qui enquêtent et un tueur en série terrifiant. À travers une photo extrêmement réaliste, de magnifiques décors et une foule de détails, le réalisateur parvient à donner corps à son histoire. Ses personnages, les deux policiers (l’un véritable bouledogue et l’autre un inadapté social bègue et frustré) et leur proie prennent une réelle épaisseur. Mais au-delà d’une narration travaillée, le tueur s’avère le clou du film. En effet, il est généralement de bon ton que les victimes abusées et tuées soient des jeunes filles sexy et propres sur elles. Dans Que Dios nos perdone, l’objet du désir du désaxé est de vieilles femmes qu’il viole sauvagement et massacre littéralement. Et rien n’est épargné au spectateur, c’est cru, c’est dérangeant, c’est surprenant et différent. J’aime beaucoup ce film, rien que pour la prise de risque de cette histoire, la différence qu’il propose dans ce monde actuel aseptisé et de bon ton.
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André Quintaine
Coordination, Suivi des commandes |
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Bates Motel dédie ses 5 saisons à la genèse de Norman Bates, le tueur le plus célèbre du cinéma. Cela fait beaucoup, et je me demandais ce qui allait bien être développé tout au long de ces 50 épisodes. Mes craintes se sont finalement vite dissipées, dès l’arrivée de Norma et de son fils Norman à White Pine Bay, pleins d’espoir en un nouveau départ… Alors que Norman ne sait rien de ce qui l’attend, Norma lui demande de fermer les yeux pour lui faire la surprise. Norma, belle comme un rayon de soleil, vêtue d’une robe longue évasée et plissée, s’allonge en toute innocence sur le capot de la vieille Mercedes et pose, telle une nymphette, devant son fils. Norman ouvre les yeux et découvre derrière sa mère rayonnante la célèbre et terrible maison du film d’Alfred Hitchcock… Il est alors évident que la série va, non seulement respecter le chef-d’œuvre du maître du suspens, mais également aborder des thèmes complexes avec nuance et subtilité. Chaque choix artistique viendra corroborer cette première impression. Les années 60 et leur atmosphère feutrée matérialisées par la demeure des Bates alternent avec la période contemporaine favorisant quant à elle l’immersion émotionnelle du spectateur. Cette immersion est confortée par une bande originale subtile, légère et délicate, à l’image de l’interprétation à multiples facettes dont ont hérité les deux personnages principaux. La série fouille la complexité de la psychologie humaine avec une telle empathie, bienveillance mais également crédibilité et honnêteté, qu’elle fascine tout en désarmant : c’est une série difficile car elle génère un investissement émotionnel et complexe pour des personnages torturés. Jusqu’à la dernière seconde, les auteurs ont suivi leurs desseins ; Carlton Cuse, Kerry Ehrin et Anthony Cipriano ont en effet eu la chance de pouvoir terminer Bates Motel quand ils le voulaient, comme ils le voulaient, aboutissant à une œuvre homogène, logique, accomplie, parfaite.
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